16 juin 2011

Bubble Gum, Lolita Pille

Manon&Derek. Derek&Manon. Un milliardaire désabusé, une cendrillon des temps modernes. Seul point commun ? Les bars. Elle y travaille. Il s'y divertit. Deux opposés.
Derek s'ennuie. Manon rêve sa vie... Et va vivre son rêve. Un grand jeu oppose ces contraires. Un jeu à cartes cachées, un jeu dont ils sont les pions. Un jeu qui mèle alcool, sexe, drogue ( & rock 'n' roll ).Désillusion, argent, méchanceté, réalité, fiction, caractère, sensibilité, ville, star, médocs... explosif. Un jeu dont personne n'a la règle, un jeu dangereux.
Trash. Sans détour. C'est la manière dont Lolita Pille écrit son roman. Vague ressemblance avec Beigbeder. Miroir exagéré de la nouvelle génération. Accro à la télé, et à la société de consommation. Une histoire sans queue ni tête. Tarantino de la littérature.
Si les deux tiers du livre sont une histoire de plus sur la débauche des mannequins, la fin fait la différence. Surprises et boulversements, la tension monte en creshendo. Les cent dernières pages de son roman sont...wow quoi ! Les mots défilent sur le papier. Captivé par l'histoire, il en devient impossible de s'arêter. S'accrocher. Comprendre, ou du moins essayer. Rebondissement sur rebondissement, l'histoire nous tient en haleine jusqu'à la dernière page, dernière ligne. Dernier mot.
L'histoire d'un complot, l'histoire d'une vie controlée, d'une vie manipulée.
L'histoire d'une fille dans sa bulle, qui finira par éclater... Telle celle d'un Bubble Gum.

          {A ne lire qu'en cas d'extreme ennuiement - Passable - Bon - Très bon - A dévorer d'urgence ! }

2 commentaires:

  1. Merci beaucoup !
    Ton écriture est très belle..

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  2. Merci beaucoup ! C'est le plus beau compliment que tu peux me faire, à mes yeux...

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